Des rumeurs de dissidence secouent actuellement le Mouvement des générations capables (MGC) au lendemain de la démission de Serges Kpélé, ancien secrétaire général adjoint chargé de la mobilisation. Cette décision a conduit à la création d’un nouveau mouvement politique, les « Fronts ivoiriens pour les libertés et la souveraineté » (Fils) à Aboisso, suscitant des inquiétudes quant à l’unité interne du parti dirigé par Simone Gbagbo.
Le Professeur Dominique Traoré, 1er vice-président du MGC et proche collaborateur de l’ancienne première dame, a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une dissidence, mais d’un choix personnel de Serges Kpélé de créer sa propre entité politique. Il souligne que l’adhésion à une formation politique est libre, tout comme le départ.
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Malgré les spéculations, Traoré a nié toute fracture au sein du MGC, rejetant les informations sur une prétendue désertion de figures clés comme Lazare Koffi Koffi et Richard Kouamé Secré comme fallacieuses. Il encourage les intéressés à exprimer leur propre point de vue sur la question.
Depuis l’arrivée de Simone Gbagbo à la tête du MGC en août 2022, suite à une rupture politique avec l’ancien président Laurent Gbagbo, des observateurs scrutent de près les mouvements internes au parti. Cependant, la création du Fils le 27 janvier 2024 semble avoir alimenté les spéculations sur d’éventuelles tensions au sein de la formation politique.
Laurent Gbagbo, acquitté à la Haye, a lui-même lancé sa propre formation politique, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), en octobre 2021, marquant ainsi une nouvelle étape dans le paysage politique ivoirien.
Dans ce contexte de remaniements politiques et de nouvelles alliances, l’avenir du MGC reste à surveiller de près, alors que les différentes forces politiques tentent de s’adapter à un paysage en constante évolution.