Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a menacé ce 18 décembre de poursuite judicaire ses citoyens qui combattent aux côtés d’Israël à Gaza.

Cette mise en garde de Cyrill Ramaphosa intervient après la sortie du ministère des Affaires étrangères dans laquelle il exprimait sa préoccupation face aux informations suggérant que certains ressortissants sud-africains se sont enrôlés dans l’armée israélienne pour participer aux combats à Gaza, ou envisagent de le faire.

« Une telle action peut potentiellement contribuer à la violation du droit international et à la perpétration d’autres crimes internationaux, ce qui les rend passibles de poursuites en Afrique du Sud » a indiqué le ministère des affaires étrangères en précisant que les Sud-Africains doivent désormais obtenir une autorisation préalable du gouvernement pour participer légalement à des combats en Israël. Les citoyens naturalisés, quant à eux, encourent le risque de voir leur nationalité sud-africaine révoquée pour leur implication dans un conflit que le pays ne soutient pas ou n’approuve pas


Lors d’une conférence de presse au siège de l’ANC, le président Cyril Ramaphosa a dénoncé la situation des palestiniens à Gaza.
« En examinant les souffrances des Palestiniens, nous constatons des similitudes avec ce que nous avons vécu en tant qu’Africains du Sud. Et c’est pour cette raison que nous avons dit que ce qui se passe à Gaza est une attaque génocidaire et un massacre du peuple palestinien. Mais ce qui se passe maintenant, à Gaza, est au-delà de l’injustice. C’est un génocide, et c’est pourquoi nous le qualifions de génocide contre un peuple – et de punition collective contre des innocents. Et c’est pour cela que nous avons appelé à un cessez-le-feu » a-t-il dénoncé.