Le président Ghanéen Nana Akufo Addo lance de nouveau un appel à l’occident pour une aide dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. Ce 12 octobre, à Washington lors d’un évènement organisé en son honneur par l’Institut des États-Unis pour la paix, Nana Akufo Ado a indiqué que la lutte contre le terrorisme doit être une lutte mondiale et que les ressources doivent être rassemblées pour affronter l’ennemi commun. Nana Akufo Ado a laissé entendre que l’aide aux forces africaines dont il parle doit être sans implication des forces étrangères. « Les troupes étrangères ne devront pas être impliquées. Les troupes ouest-africaines peuvent faire le travail. L’Initiative d’Accra est un bon exemple d’entraide autochtone. Avec un soutien suffisant à la CEDEAO, il est certain que les terroristes pourront être chassés de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel également », a-t-il affirmé.

Occasion pour Nana Akufo Addo de préciser que l’aide que l’occident doit apporter aux pays africains dans la lutte contre le terrorisme doit être semblable à celle qu’il apporte à l’Ukraine notamment dans le cadre de l’approvisionnement en armes.

Le président de la transition burkinabé avait également fait mention de ce cas lors d’un entretien. « On refuse de nous vendre ce qui est létal, les canons. Avec la France, il y a beaucoup de chose qu’on souhaite payer, mais ils ne vont pas nous vendre. Même avec les américains on a eu des soucis. Donc les terroristes doivent avoir une arme, pour tirer sur nous, mais nous, nous ne dévons pas avoir ce qui tue. Tout ce qu’ils aimeraient que nous ayons c’est des gaz lacrymogènes », avait laissé entendre Ibrahim Traoré

« Des partenaires qui pourtant font des affaires au Burkina Faso ont refusé de nous vendre des armes, pire ils ont dissuadé d’autres de nous vendre des armes. Les mêmes partenaires qui nous ont tourné le dos ont convoyé des matériels pour aller au secours d’autres pays. Voudraient-ils sacrificier le Burkina Faso et partager son territoire et ses richesses avec les bandits armés ? » s’est interrogé le Premier ministre burkinabè Jockim Appolinaire de Tambela de son côté.