« Tout en faisant pression pour la démocratie, nous (la CEDEAO) devrions également commencer à réexaminer nos relations avec l’Occident, en particulier les relations entre les pays francophones et la France. Il ne s’agit pas de soutenir les putschistes ou de soutenir ceux qui sont contre la France, il s’agit de solutions.

Il est temps de trouver des solutions sur la manière dont seront les relations entre la France et ses anciennes colonies, car si les relations restent les mêmes, nous continuerons à avoir des problèmes », c’est la déclaration du président du parlement de la CEDEAO Sidie Tunis. Il estime que la vague des coups d’état en Afrique de l’ouest ces dernières années avait mis en  évidence le défi du néocolonialisme. Sidis Tunis indique que la CEDEAO doit prendre ses responsabilités et réexaminer ses relations avec la France.

Ces dernières années, la CEDEAO est fortement critiquée sur le continent. Les populations estiment qu’au lieu d’être la CEDEAO des peuples, l’institution est devenue la CEDEAO des dirigeants qui marginalisent leur peuple en s’éternisant au pouvoir. Les populations de l’Afrique de l’ouest estiment également que l’organisation ne sert que les intérêt des occidentaux, en occurrence ceux de la France.