Le Togo plante le décor d’un futur plus vert. Avec la seconde phase du programme Forests4Future (F4F) désormais lancée, le pays réaffirme son ambition de restaurer 1,4 million d’hectares de forêts dans les régions de Tchamba, Tchaoudjo, Sotouboua et le bassin du Mono. Une opération d’envergure menée par le ministère de l’Environnement avec le soutien technique de la coopération allemande (GIZ), et un financement conjoint de l’Allemagne et du Luxembourg.

Derrière les jeunes pousses, une stratégie plus large se déploie : celle d’un développement durable ancré dans les réalités locales. Le programme va au-delà de la simple reforestation. Il mise sur l’agroforesterie comme moteur de croissance économique, en favorisant la culture et la vente de produits tels que le miel, le karité ou encore le néré. Une manière intelligente d’unir protection de l’environnement et amélioration des revenus ruraux.

Ce modèle intégré a pour ambition de restaurer les écosystèmes, tout en consolidant la résilience des communautés face aux défis climatiques. Il s’agit aussi de traduire concrètement les engagements pris par le Togo sur la scène internationale, notamment dans le cadre de l’initiative AFR100, qui vise à redonner vie à des millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

À travers F4F, le Togo ne plante pas seulement des arbres. Il sème aussi l’espoir d’un avenir où écologie rime avec économie, et où chaque hectare reboisé devient une promesse pour les générations futures.