Alors que le pouvoir d’achat des Togolais est déjà fragilisé, la hausse illicite du prix du ciment vient accentuer les difficultés des consommateurs. En dépit des mesures réglementaires en vigueur, certains distributeurs persistent à vendre la tonne de ciment au-delà du seuil autorisé de 81 000 FCFA, alimentant une spéculation préjudiciable au marché et aux bâtisseurs.
Face à cette situation, la Cimenterie de la Côte Ouest-Africaine (CIMCO) hausse le ton. Dans un communiqué en date du 4 mars 2025, l’entreprise dénonce des pratiques abusives et exige une rectification immédiate des prix. Son Directeur général, Harouna Sawadogo, rappelle qu’un premier avertissement avait été formulé en décembre 2024. Pourtant, les infractions persistent, forçant CIMCO à envisager des sanctions contre les contrevenants.
Le ciment joue un rôle crucial dans le développement des infrastructures du pays, que ce soit pour les projets publics d’envergure ou les constructions privées. Son accessibilité à un tarif juste est essentielle à la croissance du secteur bâtimentaire. CIMCO entend donc faire respecter scrupuleusement les engagements pris avec les autorités afin de garantir un marché équilibré et transparent.
Dans ce contexte, la pression monte sur les revendeurs. Respecter la réglementation tarifaire n’est pas une option, mais une obligation. Ceux qui continueraient à défier les directives officielles s’exposent à des mesures coercitives. L’heure est désormais à la transparence et à l’équité afin de préserver la stabilité du marché togolais.