Depuis des années, l’équipe nationale du Togo peine à se distinguer sur la scène internationale, malgré un réservoir de talents indéniables. Les performances irrégulières des Éperviers ont souvent été attribuées à un manque de stratégie ou à des problèmes internes à la Fédération Togolaise de Football.
Cependant, une théorie plus intrigante a émergé récemment : celle de la malédiction lancée par Moustapha Bodé, ancien membre de la sécurité de l’équipe, qui affirme avoir jeté un sort sur les joueurs. Selon lui, tant qu’il n’aura pas reçu une compensation de 25 millions de francs CFA pour ses services, le Togo ne pourra pas remporter de matchs, peu importe les efforts déployés. Cette déclaration a suscité de nombreux débats parmi les supporters, se demandant si les performances mitigées de l’équipe pourraient être liées à cette malédiction.
Cependant, un tournant inattendu est survenu avec l’intégration d’Abdoul-Sabourh Bodé, le fils de Moustapha Bodé, dans la sélection nationale. Ce jeune défenseur prometteur, qui a fait ses preuves en Ligue des champions d’Afrique avec l’AS Togo Port et l’ASCK, a été appelé par Nibombé Daré, le nouveau sélectionneur des Éperviers, pour les prochains matchs décisifs contre la Mauritanie et le Sénégal. L’arrivée d’Abdoul-Sabourh pourrait-elle être le signe d’un renouveau pour l’équipe nationale ? Ses performances pourraient-elles marquer un changement dans la dynamique du Togo ?
Avec l’intégration du fils dans l’équipe, les supporters se demandent désormais si Moustapha Bodé, après des années de frustration, lèvera enfin sa malédiction. Les matchs contre la Mauritanie (22 mars à Lomé) et le Sénégal (25 mars à Dakar), qui comptent pour les qualifications à la Coupe du Monde 2026, pourraient devenir un tournant historique pour les Éperviers. Le sort de Moustapha Bodé et son influence sur l’équipe seront peut-être enfin éclaircis sur le terrain, et, qui sait, cette nouvelle dynamique pourrait conduire le Togo vers une qualification tant attendue pour la Coupe du Monde.
Les regards seront donc rivés sur ces matchs importants, et tous espèrent voir les Éperviers retrouver la voie de la victoire. Le 22 mars marquera peut-être un nouveau chapitre dans l’histoire du football togolais.