La Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) exprime son indignation face à l’exclusion des élèves enceintes dans les établissements de la Direction Régionale de l’Éducation (DRE) Plateaux Ouest, un phénomène qui prend de l’ampleur et qui révèle des problématiques sociales profondes nécessitant une réaction collective urgente.

La LCT déclare comprendre l’indignation généralisée dans la société, soulignant que cette situation met en péril l’avenir des jeunes filles et remet en cause la qualité du système éducatif national. Toutefois, l’organisation insiste sur le fait que les sanctions à elles seules ne peuvent résoudre ce problème complexe. Il est essentiel d’adopter une approche plus inclusive et éducative, qui favorise la continuité de l’éducation des jeunes filles, sans discrimination.

L’éducation au sein des familles doit être renforcée, insiste la LCT. Les parents doivent jouer un rôle central dans la prévention de ces situations, en instaurant un dialogue ouvert avec leurs enfants sur les enjeux de la sexualité et de la responsabilité. Un accompagnement parental solide est essentiel pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Concernant la situation des élèves concernées, la LCT rappelle qu’elles ont la possibilité de s’inscrire dans d’autres régions éducatives et de passer leurs examens sans être pénalisées. Les élèves en classe de passage peuvent également faire valoir leurs acquis du premier trimestre. L’objectif est de garantir leur droit à une éducation continue et équitable, et de permettre à ces jeunes filles de poursuivre leur scolarité dans un cadre serein et respectueux de leurs droits.

La LCT exhorte les autorités éducatives à faciliter l’inscription de ces élèves dans les écoles de leur choix, qu’elles soient publiques ou privées, et à garantir un accès équitable à l’éducation sans discrimination. De même, elle appelle à une mobilisation générale pour trouver des solutions durables et humaines face à ce phénomène.

En conclusion, la LCT invite à une réflexion collective sur les causes profondes de ce phénomène et plaide pour une mobilisation des acteurs de l’éducation, de la société civile et des autorités afin de garantir un avenir meilleur pour nos enfants, où chaque élève pourra s’épanouir, quel que soit son statut.