Les autorités togolaises passent à l’action pour lutter contre l’occupation non autorisée des bâtiments administratifs dans la région des Plateaux. Le gouvernorat a lancé une vaste inspection visant à vérifier la situation juridique des occupants et à renforcer la gestion des biens publics.

Une date butoir fixée au 21 mars 2025

Les personnes occupant ces infrastructures doivent impérativement fournir des documents prouvant leur droit légal d’utilisation avant le 21 mars 2025. Passé ce délai, les contrevenants seront sommés de quitter les lieux.

« Tout occupant qui ne présente pas de documents valables dans ce délai sera tenu de quitter les lieux », ont précisé les autorités locales.

Un durcissement des mesures contre l’occupation illégale

Cette action s’inscrit dans une campagne de répression entamée l’année dernière, ciblant les bâtiments administratifs occupés sans autorisation. Les individus utilisant ces espaces sans permis légal avaient déjà bénéficié d’un délai d’un an pour régulariser leur situation ou évacuer les lieux.

Préserver le patrimoine de l’État

Au-delà de la simple évacuation, l’objectif de cette mesure est de garantir une gestion efficace et transparente du patrimoine immobilier public. L’État togolais entend assurer que ses infrastructures servent uniquement aux besoins administratifs et publics.

Les autorités de la région des Plateaux ont donc lancé un avertissement clair : la conformité aux règles n’est plus une option, mais une obligation.