La Cour suprême du Togo a définitivement clos le contentieux opposant la cheffe du gouvernement, Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé, au journal Liberté dans l’affaire de la mort d’un jeune homme sur une route de la préfecture de Yoto. Dans sa décision rendue le 20 février 2025, la haute juridiction a rejeté le pourvoi formé par le journal et ses responsables, confirmant ainsi leur culpabilité dans la diffusion d’informations erronées.
Un article controversé
L’affaire remonte au 21 septembre 2022, lorsque Liberté, dans sa parution N°3702, avait affirmé qu’un convoi de la Première ministre était responsable d’un accident mortel ayant endeuillé la famille Adakanou, originaire d’Ahépé. Cette accusation avait suscité de vives réactions, poussant Madame Tomégah-Dogbé à saisir la justice pour diffamation.
Un verdict en faveur du gouvernement
Après plusieurs années de procédure, la Cour suprême a finalement tranché en faveur de la cheffe du gouvernement, rejetant le recours du journal et de son directeur. Cette décision met un terme au différend judiciaire et rétablit officiellement l’innocence du convoi ministériel.
Un signal fort pour la presse togolaise ?
Ce verdict relance le débat sur la responsabilité des médias dans la diffusion d’informations sensibles et la nécessité de vérifier les faits avant publication. L’affaire Liberté rappelle ainsi l’importance de l’éthique journalistique dans un contexte où la désinformation peut avoir de lourdes conséquences judiciaires.