Le 3 février 2025, Abomey-Calavi a été le théâtre d’un événement tragique qui a captivé l’attention des passants. Une étudiante, en route pour son cours, a été agressée en pleine rue par un individu armé. Ce dernier a rapidement dérobé son téléphone portable avant de tenter de fuir la scène. Cependant, au lieu de disparaître dans la foule, il a choisi une méthode inattendue pour échapper à la colère des témoins : feindre la folie.
L’attaque, survenue dans une rue animée, a suscité une réaction immédiate. L’étudiante, bien que choquée, n’a pas hésité à alerter les personnes aux alentours. Les cris de détresse ont entraîné une mobilisation rapide des passants qui se sont regroupés pour confronter le suspect. Ce dernier, réalisant qu’il était désormais encerclé et sous pression, a commencé à adopter un comportement erratique dans l’espoir d’inspirer la pitié et de semer la confusion.
Malgré ses efforts pour se faire passer pour un fou, la victime est restée ferme dans son identification du voleur. La foule, de plus en plus hostile, n’a pas tardé à réagir avec violence. Le suspect, acculé et malmené, a finalement avoué son crime sous les coups et la pression des témoins. Il a révélé qu’il venait d’un quartier voisin et a même montré le téléphone volé comme preuve.
L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de mettre fin à cette scène chaotique. Alertés par les cris et l’agitation, les policiers ont maîtrisé la situation et ont arrêté le voleur. Cet incident met en lumière non seulement la vulnérabilité des étudiants face à la criminalité urbaine, mais aussi les réactions parfois extrêmes de la population face à l’injustice. La rapidité avec laquelle les événements se sont déroulés souligne l’importance d’une vigilance collective et d’une intervention efficace des autorités pour prévenir de telles situations.