La Cour d’assises de Lomé a inauguré sa première session de l’année 2025 ce lundi 20 janvier au Palais du Renouveau, siège de la Cour d’appel. Prévue pour se poursuivre jusqu’au 7 février, cette session s’annonce cruciale avec 60 affaires inscrites à l’agenda. Des décisions majeures y seront rendues, marquant un moment fort pour le système judiciaire togolais.
Des affaires graves à juger
La Cour d’assises, compétente pour juger les crimes graves tels que les assassinats, les viols et les atteintes à la sûreté de l’État, fait face à une charge de travail importante. Les affaires prévues impliquent des peines lourdes, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité. Cette session est particulièrement attendue, étant la première grande procédure pénale depuis 2022. Pour les victimes et leurs familles, elle représente une opportunité d’obtenir justice et réparation.
Un travail collaboratif et équitable
Le fonctionnement de la Cour d’assises repose sur la collaboration entre juges, procureurs, avocats de la défense et jurés citoyens. Ces derniers, tirés au sort parmi la population, jouent un rôle crucial pour garantir l’impartialité des procès. Chaque accusé a droit à une défense adéquate, y compris une aide juridictionnelle pour ceux qui ne peuvent financer un avocat, assurant ainsi une équité dans les procédures.
Lire aussi : Togo : Le ministre de la Justice réorganise son département
Des débats intenses en perspective
Les affaires à traiter couvrent une large gamme de crimes violents et d’infractions complexes, allant des meurtres aux agressions sexuelles, en passant par des crimes contre la sûreté de l’État. Les audiences, ouvertes au public, permettront aux citoyens togolais de suivre le processus judiciaire, renforçant la transparence et l’implication civique.

La présidence de la Cour a réitéré son engagement à respecter les principes d’équité, de transparence et de sérénité tout au long de cette session. Chaque affaire sera traitée avec professionnalisme et impartialité, offrant ainsi des garanties solides pour toutes les parties impliquées.
Un symbole de renforcement de l’État de droit
Cette session marque une étape importante dans le renforcement de l’État de droit au Togo. En offrant des réponses aux victimes de crimes graves et en garantissant des procès justes, elle contribue à la consolidation de la démocratie et de la paix sociale. Les décisions rendues au cours de ces semaines auront un impact durable sur la sécurité et la confiance des citoyens dans leur système judiciaire.
Le suivi de cette session par le public et les médias sera déterminant pour évaluer les progrès réalisés en matière de justice et d’état de droit au Togo.