En prélude aux élections sénatoriales prévues pour le 15 février 2025, la Cour constitutionnelle du Togo intensifie ses préparatifs pour assurer un cadre juridique et opérationnel optimal. Depuis le début de cette semaine, les membres de la haute juridiction sont réunis à Adéticopé pour examiner les textes relatifs au contentieux électoral et finaliser un guide destiné à la supervision du scrutin.

Des outils adaptés pour une supervision efficace

Parmi les priorités figurent la révision du mémento du délégué et du formulaire d’observation. Ces outils sont essentiels pour prévenir et résoudre les litiges électoraux, contribuant ainsi à la transparence et à l’efficacité du processus électoral.

Le Prof. Djobo-Babakane Coulibaley, président de la Cour constitutionnelle, a rappelé le rôle crucial de son institution dans la préservation de la paix sociale. « Notre mission est de garantir des élections libres, justes et conformes à la législation, pour consolider la stabilité démocratique du pays », a-t-il souligné.

Un soutien étatique pour une organisation fluide

La session de travail, qui se termine le 15 janvier 2025, bénéficie d’un appui logistique et financier de l’État togolais. Cette mobilisation vise à garantir la réussite de ces élections sénatoriales, qui permettront de mettre en place la deuxième chambre du Parlement.

Un enjeu démocratique majeur

Ces élections marquent une étape significative dans l’évolution institutionnelle du Togo. La mise en place d’un Sénat renforcera le cadre législatif et favorisera une meilleure représentation des collectivités locales, conformément aux réformes engagées.

Avec cette préparation rigoureuse, la Cour constitutionnelle affirme son engagement à garantir un processus électoral inclusif et apaisé, contribuant ainsi à la consolidation des acquis démocratiques du pays.