Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), dirigé par le Pasteur Edoh Komi, a exprimé sa satisfaction suite à la récente validation de la loi anti-LGBT par la Cour suprême du Ghana. Cet acte, qualifié de « tournant décisif dans la préservation des valeurs culturelles et sociales en Afrique », reflète, selon le MMLK, une volonté de souveraineté face aux influences extérieures.

Adoptée en février par le Parlement ghanéen, cette législation, approuvée en décembre, impose jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour des relations homosexuelles, et entre trois et cinq ans pour toute promotion ou soutien intentionnel des activités LGBT+.

« Le Ghana montre une détermination exemplaire en légiférant en accord avec ses traditions locales et en affirmant sa souveraineté », a souligné le MMLK dans un communiqué. Le Mouvement estime que cette initiative pourrait inspirer le Togo à agir de manière similaire pour préserver sa stabilité sociale et morale.

Un appel à l’action pour le Togo


Le MMLK exhorte les autorités togolaises à examiner cette question avec sérieux, soulignant l’importance d’adopter des mesures législatives fermes. « Le silence ou l’inaction face à ce débat pourrait fragiliser notre tissu social, riche de traditions et attaché aux valeurs familiales », avertit l’organisation.

Rappelant l’article 392 du code pénal togolais, qui condamne les actes « contre nature » à des peines d’un à trois ans d’emprisonnement, le MMLK appelle à un renforcement de ce cadre juridique pour mieux protéger les fondements culturels et moraux du pays.

Pour le Mouvement, s’inspirer de l’exemple ghanéen ne relève pas uniquement d’un impératif sociétal, mais aussi d’une affirmation de la souveraineté nationale. « Il est essentiel de répondre aux attentes de la population en assurant un cadre légal clair et respectueux de nos valeurs », conclut le MMLK, réaffirmant son engagement pour la préservation des traditions africaines.