Quelques jours après l’effondrement tragique d’un tablier de passerelle piétonne à Agoè-Zongo, causé par un accident sur la RN1, le gouvernement togolais reste pleinement mobilisé. Lors du dernier conseil des ministres, une communication conjointe a été faite par plusieurs ministres impliqués, mettant en lumière les actions en cours pour faire la lumière sur ce drame.

L’enquête judiciaire, menée par le Commissariat central d’Agoè-Nyivé sous la supervision du Parquet de Lomé, progresse rapidement. Les responsables des entreprises ayant participé à la construction de l’ouvrage et des accessoires ont été entendus, de même que le dirigeant de la société propriétaire du camion impliqué. Ce dernier a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Parallèlement, le Président de la République a donné des directives claires. Les victimes et leurs familles doivent recevoir un accompagnement approprié de l’État. Il a également insisté sur la transparence totale dans les investigations, afin que les responsabilités soient établies avec rigueur et que les suites judiciaires nécessaires soient appliquées.

Des inspections à l’échelle nationale ont été annoncées pour évaluer la sécurité des infrastructures similaires. Les autorités examineront aussi le respect des cahiers de charges par les entreprises attributaires de travaux. Des dispositifs de contrôle renforcés pour les véhicules hors normes sont désormais en place, afin d’éviter de nouveaux drames.

Le bilan provisoire reste lourd : huit décès, trois blessés graves en traitement et des dégâts matériels conséquents. La dernière victime est encore en cours d’identification.

Ce drame suscite une profonde émotion, mais aussi une détermination sans faille des autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir.