Le projet de loi de finances pour l’année 2025 accuse un retard important, n’ayant toujours pas été transmis à l’Assemblée nationale à ce jour. Ce retard suscite des préoccupations, notamment du côté de l’opposition. Aimé Gogué, président de l’Alliance Démocratique pour le Développement Intégral (ADDI), a exprimé ses inquiétudes, estimant que cette situation représente une menace sérieuse pour la gouvernance économique du pays.
Selon Gogué, ce retard compromet gravement le processus d’examen du projet de loi, aussi bien en commission qu’en plénière. Un tel délai pourrait impacter la crédibilité de la loi de finances et affecter la planification des dépenses publiques pour l’année à venir. Il a ainsi appelé à une clarification de la situation, soulignant que l’efficacité de la gestion publique pourrait en souffrir si ce projet n’était pas rapidement soumis à l’Assemblée.
Du côté gouvernemental, on cherche à apaiser les tensions en rappelant que le projet de loi n’a pas encore été adopté en conseil des ministres, ce qui explique son retard dans la transmission au parlement. Toutefois, les autorités assurent que les députés disposent encore d’un délai jusqu’au 31 décembre pour approuver le budget de l’année 2025, ce qui permettrait d’éviter des impacts majeurs sur la gestion financière du pays.
Le retard dans l’adoption de la loi de finances reste néanmoins un point sensible, à l’approche de la fin de l’année, et suscite un débat sur la capacité de l’État à assurer une gestion rigoureuse et transparente de ses finances publiques.