Au Niger, le gouvernement poursuit sa lutte contre le terrorisme et ses complices. Le 5 novembre 2024, sept nouvelles personnes ont été déchues provisoirement de leur nationalité. Ces individus sont soupçonnés de terrorisme ou de complicité avec des puissances étrangères. Parmi eux figurent des proches de l’ancien président Mohamed Bazoum, dont le ministre des Affaires étrangères sous l’ancien régime, Hassoumi Massoudou, et le ministre du Commerce, Alkache Alhada. Seydina Maman Kadela, ex-colonel de l’armée nigérienne, Mahmoud Sallah et Moussa Sallah, alias Kounai, membres de fronts rebelles formés après le coup d’État, sont également concernés.

Dans un communiqué, le gouvernement a précisé que ces individus étaient suspects d’attentats terroristes à l’explosif », d »actes de soutien au terrorisme », de « complicité avec une puissance étrangère » et de « trahison contre la sûreté de l’État ». Cette décision fait suite à une loi adoptée récemment par le gouvernement, permettant de dresser des fiches de suivi pour recenser les terroristes et leurs complices. Ces personnes pourraient être définitivement déchues de leur nationalité si elles sont condamnées à plus de cinq ans de prison.

En octobre, neuf responsables du régime déchu, dont Rhissa Ag Boula, ont été les premiers à subir cette mesure. Rhissa Ag Boula, ancien ministre devenu leader d’un groupe rebelle et exilé en France, a réagi en adressant un message au CNSP : « Ne vous attaquez pas aux fondements de votre pays. Nous sommes Nigériens et nous resterons Nigériens quelle que soit la situation : personne ne peut nous enlever cela. Il faut lutter pour la démocratie au Niger, mais ne jamais renier la nationalité nigérienne. » fin de citation.