Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 septembre 2024, l’homme d’affaires béninois Olivier Boko aurait été arrêté par la brigade criminelle, selon des médias locaux. Cette nouvelle, bien que non confirmée par des sources officielles, agite Cotonou et soulève de nombreuses interrogations sur les raisons de cette interpellation. Olivier Boko, discret mais influent, est un potentiel candidat à la succession du président Patrice Talon, ce qui place cette affaire au cœur de la scène politique béninoise.

Les mêmes sources rapportent également l’arrestation d’Oswald Homeky, ancien ministre et proche de l’homme d’affaires, renforçant ainsi la polémique autour de cette affaire. Homeky, qui avait publiquement soutenu une éventuelle candidature de Boko avant de démissionner du gouvernement, devient lui aussi une figure centrale dans cette affaire.

Alors que l’arrestation d’Olivier Boko demeure entourée de mystère, ses partisans crient à l’acharnement politique. Le mouvement OB26, qui soutient une candidature de Boko à la présidentielle, a dénoncé cette interpellation, la qualifiant de « répressive » et incompatible avec les principes démocratiques.

Si Olivier Boko n’a jamais officiellement annoncé sa candidature, son arrestation intervient dans un climat politique tendu, à quelques mois des élections. De nombreux observateurs estiment que ces événements pourraient avoir des répercussions importantes sur le paysage politique béninois et l’avenir de la démocratie dans le pays.