Lors du Sommet de l’avenir, le président kényan William Ruto a plaidé pour des réformes profondes au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Selon lui, le cadre multilatéral actuel est inadapté face à des défis mondiaux croissants tels que le changement climatique, les inégalités et la crise de la dette. Ruto a insisté sur le fait que l’absence de solutions efficaces et rapides compromet l’avenir de l’humanité, qui pourrait faire face à une crise mondiale sans précédent.

Le président a exhorté à rejeter les systèmes obsolètes et à créer un nouveau modèle de coopération internationale qui bénéficierait aux 8 milliards d’individus sur la planète. Pour lui, il est impératif de repenser le système financier mondial, d’améliorer les partenariats pour la sécurité collective, de réduire le fossé numérique et d’investir dans le développement des capacités humaines.

Ruto a également déploré que seulement 17 % des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies soient sur la bonne voie, un constat alarmant exacerbé par des engagements financiers souvent non tenus. Les pays en développement, en particulier ceux d’Afrique, souffrent de graves pénuries de financement, creusant ainsi un fossé entre les nations.