Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a officiellement prêté serment mardi, entamant ainsi son second mandat à la tête de l’État. L’événement s’est déroulé lors d’une cérémonie solennelle au Palais des Nations à Alger, en présence des plus hautes institutions du pays.

Le Premier Président de la Cour Suprême, Tahar Mamouni, a prononcé le serment, que Tebboune a ensuite répété, la main droite posée sur le Coran, affirmant ainsi son engagement envers la Constitution et les lois de la République.

Cette prestation de serment intervient après un scrutin marqué par des interrogations sur le décompte des voix. Malgré une victoire écrasante, le résultat du vote avait été contesté, tant par Tebboune lui-même que par ses deux adversaires. Face à ces objections, la Cour constitutionnelle a procédé à un nouveau décompte des voix, certifiant finalement la victoire du président sortant.

La Cour a assuré avoir minutieusement examiné les données de vote locales afin de répondre aux questions soulevées sur d’éventuelles irrégularités. En confirmant la victoire de Tebboune, elle a mis un terme aux débats entourant le processus électoral.

Cette réélection de Tebboune s’inscrit dans un contexte politique particulier en Algérie, où les élections suscitent régulièrement des débats et des tensions. Le chef de l’État devra désormais s’atteler à apaiser les divisions et à poursuivre les réformes attendues par une partie de la population.