Le lundi 9 septembre, l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant significatif en votant à l’unanimité le projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Ce texte, introduit par le gouvernement sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye, a été au centre des débats lors de cette troisième session extraordinaire.

Avant l’adoption, les députés ont engagé un dialogue approfondi avec les membres du gouvernement, exprimant des préoccupations et sollicitant des éclaircissements. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, et son homologue du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, ont tour à tour répondu aux questions des parlementaires. Ce processus de délibération a permis de dissiper les doutes et de renforcer le consensus autour de l’importance de cette nouvelle institution.

La création de la CNDH est perçue comme une étape cruciale pour le renforcement de la protection des droits de l’homme au Sénégal. Cette commission aura pour mission de surveiller, promouvoir et protéger les droits fondamentaux des citoyens, consolidant ainsi la démocratie sénégalaise.

Ce projet de loi s’inscrit dans un ensemble plus vaste de réformes proposées par le Président Faye, dont la ratification de la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, également examinée lors de cette session. L’adoption de ces textes législatifs témoigne de la volonté du Sénégal de se conformer aux normes internationales et de jouer un rôle actif dans la coopération régionale.

Ainsi, l’Assemblée nationale du Sénégal a fait un pas décisif vers l’amélioration de la gouvernance et la protection des droits de l’homme, en adéquation avec les aspirations du peuple sénégalais.