Le Nigeria fait face à une montée préoccupante des cas de Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, avec 39 cas confirmés depuis le début de l’année 2024. Cette nouvelle inquiétante a été rapportée par les autorités sanitaires locales lors d’une conférence de presse tenue le 15 août à Abuja. Selon Jide Idris, directeur du Centre nigérian pour le contrôle et la prévention des maladies (NCDC), aucun décès n’a été enregistré parmi les cas confirmés.
L’épidémie de Mpox, qui avait connu une poussée significative en 2022 avec 762 cas et 7 décès, semble être sous contrôle relatif cette année, avec une baisse notable des infections à 98 cas en 2023, et deux décès. Cependant, l’apparition de nouveaux cas en 2024 suscite des préoccupations parmi les experts.
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En Afrique, la situation est plus alarmante. Depuis janvier 2022, 38 465 cas de Mpox ont été signalés dans 16 pays africains, entraînant 1 456 décès. Les données récentes de l’Agence de santé de l’Union africaine (Africa CDC) révèlent une augmentation de 160% des cas en 2024 par rapport à l’année précédente. La République Démocratique du Congo (RDC) est le pays le plus touché, avec au moins 548 décès enregistrés depuis le début de l’année.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) exprime des inquiétudes croissantes quant à l’expansion du Mpox dans la région. L’épidémie s’étend au Burundi, au Kenya, au Rwanda et à l’Ouganda, et la propagation rapide de la maladie dans ces pays voisins exacerbe les défis de contrôle et de prévention.