En réponse à la recrudescence inquiétante de la variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, en Afrique centrale, le Mali a décidé de renforcer son niveau de vigilance sanitaire. Le 15 août 2024, le ministre malien de la Santé et du Développement social, colonel Assa Badiallo Touré, a publié un communiqué officiel pour annoncer les mesures préventives mises en place afin de protéger la population contre cette menace émergente.

La décision intervient alors que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a élevé son niveau d’alerte au plus haut échelon international, en raison de la montée des cas de Mpox sur le continent africain. La situation est particulièrement grave en République démocratique du Congo (RDC), où l’épidémie a déjà fait 548 victimes depuis le début de l’année 2024. Le ministre de la Santé de la RDC, Samuel-Roger Kamba, a révélé que le pays a recensé 15 664 cas suspects, avec une propagation inquiétante touchant désormais toutes les provinces.

Bien que le Mali n’ait encore signalé aucun cas de variole du singe à ce jour, le ministre Touré a souligné l’importance de la prévention. Le pays a donc intensifié la surveillance dans l’ensemble de ses structures sanitaires. En outre, les 90 sites du réseau de télédermatologie de l’Hôpital de dermatologie de Bamako ont été mis en alerte pour détecter et gérer rapidement tout cas suspect.