Le Sénégal est actuellement plongé dans une crise politique qui pourrait conduire à la dissolution de son Parlement. Le président Bassirou Diomaye Faye a sollicité le Conseil constitutionnel pour déterminer la date la plus opportune pour dissoudre l’Assemblée nationale. Cette démarche fait écho à celle de son homologue français, Emmanuel Macron, qui a récemment dissous l’Assemblée nationale en juin dernier dans un contexte de remaniement politique.

Le président Faye souhaite utiliser cette dissolution pour mettre en œuvre son programme politique, « Le Projet », qui nécessite une majorité de députés favorables à ses réformes. L’actuelle Assemblée nationale semble réticente à soutenir ses initiatives, poussant ainsi Faye à envisager cette option radicale.

La décision du Conseil constitutionnel est attendue avec impatience. Selon les informations disponibles, le Conseil aurait déjà statué sur la question : les députés doivent avoir complété les deux premières années de leur mandat avant qu’une dissolution ne puisse être envisagée. Cette période est calculée à partir de leur prise de fonction.

Une fois le décret de dissolution prononcé, la loi exige qu’une élection législative se tienne dans un délai maximum de trois mois. Ce décret doit également fixer la date du scrutin, marquant ainsi le début d’un nouveau cycle politique.