Le paysage politique tunisien est en effervescence avec l’annonce de la candidature de Karim Gharbi, mieux connu sous le nom de K2Rhym, à l’élection présidentielle prévue pour le 6 octobre prochain. Ancien gendre de l’ex-président déchu Zine El Abidine Ben Ali, K2Rhym, célèbre pour son style de vie extravagant et son image bling-bling, a récemment changé de cap pour embrasser une carrière de philanthrope et d’homme d’affaires.
En parallèle de sa candidature, Karim Gharbi figure désormais sur la liste des candidats potentiels sur le site officiel de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), en quête de parrainages pour officialiser sa démarche. Anciennement une icône du rap tunisien, il a opéré une transformation radicale vers des activités caritatives, s’investissant dans la prise en charge d’orphelins, la distribution de moutons aux familles démunies pour l’Aïd, et la fourniture d’équipements sanitaires aux hôpitaux, dont celui de Kasserine, où il a également soutenu la restauration d’écoles.
Lire aussi : Burkina Faso et Tunisie signent huit accords de coopération
Malgré ces efforts philanthropiques, ses détracteurs n’hésitent pas à critiquer sa tentative de redorer son image, en la qualifiant de stratégie visant à effacer son passé sulfureux et son mariage controversé avec Nesrine Ben Ali, actuellement en exil en Arabie Saoudite. Ces critiques soutiennent que ses actions caritatives seraient davantage une préparation à une carrière politique qu’une véritable démarche de changement.