Le Gabon est secoué par des accusations explosives de torture émanant de la famille Bongo, une saga qui a pris une tournure internationale avec le dépôt d’une plainte en France. Le gouvernement gabonais, par le biais de sa porte-parole Laurence Ndong, a réfuté avec véhémence ces allégations lors d’un communiqué diffusé sur Gabon 1ère.

La réaction du gouvernement survient suite à une plainte déposée par les avocats de l’ancienne famille dirigeante, dénonçant une série d’abus, incluant l’arrestation illégale, la séquestration, et des actes de torture qu’aurait subis plusieurs de ses membres, y compris l’ex-président Ali Bongo Ondimba. Les avocats ont également souligné qu’Ali Bongo aurait entamé une grève de la faim pour protester contre ces traitements inhumains.

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Cependant, le gouvernement gabonais a balayé ces allégations qualifiées de « calomnieuses et mensongères », affirmant que la famille Bongo n’était pas soumise à la torture ou à des mauvais traitements. Laurence Ndong a spécifié que Sylvia Bongo, l’épouse de l’ancien président, et leur fils Noureddine Bongo étaient inculpés pour des crimes graves, impliquant ainsi une procédure judiciaire en cours.

De manière significative, le gouvernement a de plus souligné qu’Ali Bongo Ondimba était libre de quitter le territoire national à tout moment, réfutant ainsi toute implication dans des pratiques coercitives à son encontre.