La République démocratique du Congo (RDC) se retrouve au cœur de débats intenses alors que des spéculations émergent autour d’une éventuelle révision de sa Constitution. Cette conjecture prend racine dans les récentes déclarations du président Félix Tshisekedi lors de sa visite en Europe, où il a évoqué la création d’une commission chargée d’étudier la possibilité d’une nouvelle Constitution pour le pays.

Ces propos ont immédiatement soulevé des interrogations et des inquiétudes, certains observateurs craignant une répétition du scénario togolais, où des révisions constitutionnelles controversées pourraient prolonger le mandat du président Faure Gnassingbé.

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Bien que le président Tshisekedi défende cette initiative en la présentant comme une démarche visant à doter le pays d’une Constitution « digne de notre nation », de nombreux sceptiques doutent de ses véritables intentions et redoutent les potentielles conséquences néfastes d’une telle réforme constitutionnelle.

Dans un contexte où la démocratie et l’État de droit sont déjà précaires dans plusieurs pays africains, une révision constitutionnelle contestée en RDC pourrait avoir des répercussions significatives sur la stabilité politique et la gouvernance démocratique dans la région.