Le lundi 6 mai marque le début de la phase nationale du dialogue inter-Maliens, un événement crucial pour un pays confronté à de nombreux défis. Cette étape, qui se déroulera jusqu’au vendredi 10 mai, revêt une importance particulière alors que le Mali se trouve à la croisée des chemins de sa transition politique.
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Initialement axé sur la paix, la sécurité et la réconciliation nationale, ce dialogue prend une dimension politique alors que de nombreux acteurs appellent à la prolongation de la transition. Malgré l’expiration de la période initiale en mars dernier, de nombreux observateurs prédisent que cette phase nationale pourrait s’inscrire dans la même logique, avec des discussions axées sur la gouvernance politique et la consolidation de la démocratie.
Cependant, cette initiative est confrontée à des défis majeurs, notamment l’absence de certains acteurs clés, tels que des partis politiques suspendus par les autorités, ainsi que certains groupes armés rebelles. Cette exclusion risque de compromettre la représentativité et l’inclusivité du dialogue, deux éléments essentiels pour parvenir à des solutions durables aux défis auxquels est confronté le Mali.