Le climat politique au Mali est sous tension alors que les autorités ont annoncé la dissolution de la coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali. Cette décision, prise le 17 avril, est motivée par des accusations d’agissements ostentatoires perturbant l’ordre public, ainsi que des atteintes présumées à la souveraineté de l’État et à l’unité nationale.
Les partisans du mouvement, quant à eux, dénoncent une atteinte aux libertés et une tentative de museler l’opposition. Ils expriment leurs craintes quant à une possible répression à l’encontre des voix dissidentes dans le pays. La dissolution de l’Appel du 20 février est perçue comme le début d’une vague répressive contre les opposants au gouvernement en place.
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Rappelons que l’Appel du 20 février 2023 a été lancé par des partis politiques, des regroupements politiques et des associations de la société civile pour protester contre la tenue du référendum constitutionnel et critiquer les actions du gouvernement de transition.
Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par la suspension des activités des partis politiques pour des raisons à la fois politiques et sécuritaires. La dissolution de l’Appel du 20 février soulève des préoccupations quant à l’état des libertés et de la démocratie au Mali, ainsi qu’à la stabilité politique du pays dans son ensemble.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la communauté internationale face à ces développements.