L’un des trois hélicoptères de l’armée togolaise, engagé dans la lutte contre le terrorisme, s’est écrasé au nord du Togo. L’appareil MI-35, de fabrication russe, avait été livré aux Forces Armées Togolaises (FAT) il y a seulement deux ans.

L’hélicoptère, impliqué dans l’opération Koundjouare contre le terrorisme, a décollé du camp Nioukpourma près de Dapaong. Il était chargé d’armes et de munitions pour ravitailler des unités de la région de Kpendjal. Cependant, après seulement quinze minutes de vol, l’équipage a été contraint de faire demi-tour en raison de problèmes techniques et a dû atterrir d’urgence à l’intérieur du camp. Malheureusement, l’appareil a pris feu, suivi d’une série d’explosions, le laissant totalement détruit. Les blessés ont été transportés en urgence au Centre Hospitalier Régional de Dapaong dans l’après-midi du 4 avril 2024.

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Il est à noter que ces hélicoptères russes sont pilotés par des instructeurs biélorusses, installés depuis plus de deux ans dans une villa ultra-protégée à Nassable, un quartier de la ville de Dapaong, avant d’être récemment déplacés dans une résidence dans le Kpendjal.

Par ailleurs, il y a quelques mois, des instructeurs turcs du groupe paramilitaire SADAT, opérant déjà au Burkina Faso, sont arrivés au nord du Togo, dans la région de Kpendjal. Selon plusieurs sources au sein des FAT, ils sont en train de construire une base militaire dans la région, ce qui souligne l’importance stratégique de cette zone dans les efforts de lutte contre le terrorisme et la sécurisation de la région.