Le retour sur la scène politique togolaise du leader du Parti National Panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, constitue un événement marquant après une période de silence politique prolongé. Son allocution, émise depuis sa cachette, a captivé l’attention nationale en abordant divers sujets , notamment la récente révision constitutionnelle et les prochaines élections.
Atchadam n’a pas mâché ses mots pour critiquer la révision constitutionnelle approuvée par l’Assemblée nationale le 25 mars dernier. Il a vivement accusé le président Faure Gnassingbé de manœuvrer pour se maintenir au pouvoir en évitant les élections présidentielles prévues pour 2025. Selon lui, cette modification constitutionnelle vise à perpétuer le règne des Gnassingbé, bloquant ainsi toute alternance politique au Togo.
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De plus, Atchadam a exprimé son désaccord face à la participation des partis d’opposition aux élections, les qualifiant de « mascarades électorales ». Il prône plutôt la mobilisation populaire pour empêcher le président actuel de s’accrocher au pouvoir.
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, baptisée « Opération Olympio », Atchadam lance un appel aux citoyens togolais pour qu’ils observent un boycott actif le 20 avril 2024, jour prévu des élections régionales et législatives. Cette initiative vise à délégitimer le processus électoral et à contester la légitimité du régime en place. En évoquant la stratégie de Sylvanus Olympio en 1956 pour obtenir l’indépendance du Togo, Atchadam met en avant l’unité et la mobilisation populaire comme des éléments essentiels pour opérer un changement.