Au Sénégal, lors d’un entretien accordé à BBC, il a été demandé à Macky Sall, le président Sénégalais s’il ne présenterait pas d’excuse pour la crise que l’annonce du report de l’élection à créer. La réponse de Macky Sall était ferme et c’était non. « Je n’ai pas d’excuses à faire puisque je n’ai commis aucune faute.

Toutes les actions qui ont été posées dans ce pays l’ont été dans le cadre de la loi et du règlement. Aucune institution juridique ou judiciaire du Sénégal, n’a remis en cause la sincérité des actions qui ont été posées. Ce n’est pas une affaire de pardon. À partir du moment où le Parlement qui est la deuxième institution du pays, qui est le seul à voter les lois, prend l’initiative de voter une loi, à partir de ce moment, le chef de l’Etat qui est le chef de l’exécutif, doit tenir compte de ce fait et c’est ce qui a été fait.

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Il n’y a pas à demander pardon ou à poser le problème sous ce terme, car tout ce qui a été fait, l’a été dans le respect strict de la Constitution »a-t-il indiqué.
Concernant les critiques selon lesquelles les opposants politiques sont ciblés par les autorités, le président sénégalais a rétorqué que le statut de politicien n’exempte personne de répondre de ses actes devant la loi. Il réfute l’idée selon laquelle cette approche serait une tactique pour les neutraliser.


Macky Sall, le président sénégalais a de nouveau affirmé lors de cette interview qu’il quittera ses fonctions présidentielles le 2 avril comme convenu, indépendamment du résultat de l’élection.
Ce 24 mars 2024, les électeurs sénégalais se rendront aux urnes pour élire leur nouveau dirigeant.