Lors de la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CSW68) à New York, le Togo a eu l’occasion de partager son expérience en matière de promotion du leadership féminin. La ministre togolaise chargée de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Lolonyo Apédoh-Anakoma, a animé une conférence sous le thème « Renforcer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent ».
Dans son exposé, l’officielle togolaise a mis en avant les actions entreprises par le gouvernement pour renforcer la résilience socio-économique des femmes. Elle a souligné que 72% des bénéficiaires du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) sont des femmes, une initiative visant à répondre aux besoins financiers des couches vulnérables. De plus, 41% des 840 000 emplois indirects créés par le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) sont attribués aux femmes.
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Depuis 2019, le Togo a également augmenté la part d’attribution des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs de 20% à 25%. Sur le plan social, plusieurs lois ont été votées pour apporter des améliorations et des changements bénéfiques aux femmes, souligne la ministre.
Alors que le pays a enregistré des progrès notables, il nourrit de nouvelles ambitions pour 2030. Le gouvernement togolais s’est engagé à lutter contre la pauvreté et à promouvoir les droits des femmes, en particulier leur autonomisation économique et leur participation à la prise de décision à tous les niveaux du développement.