À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, la Banque mondiale a lancé son rapport 2024 « Les femmes, l’entreprise et le droit » à Lomé. Une nouvelle évaluation axée sur l’égalité des sexes, mettant en lumière les lois en vigueur, les cadres de mise en œuvre, et l’opinion d’experts, offre une perspective globale sur la situation mondiale.

Selon ce rapport, qui couvre 190 économies mondiales, les femmes bénéficient en moyenne de seulement 64 % de la protection juridique dont jouissent les hommes. Les inégalités dans le monde du travail sont qualifiées de massives, soulignant ainsi la nécessité d’actions concrètes pour combler ces écarts.

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La Banque mondiale a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité des sexes et a placé cette cause au cœur de son nouveau plan d’action sur le genre pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale, a souligné que le plan se concentre sur l’autonomisation des femmes et sur la recherche de solutions aux défis entravant leur plein épanouissement.

Malgré les défis mondiaux, le Togo a enregistré une performance exceptionnelle dans le rapport. Avec un score de 97,5 points, le pays occupe la première place en Afrique et la 19e place mondiale sur 190 pays. Cette performance remarquable s’explique par les réformes mises en œuvre par les autorités togolaises en matière de paternité, de mariage, d’entrepreneuriat, et d’accès aux actifs.

Le Togo a notamment adopté des lois visant à modifier le code des personnes et de la famille, le code pénal, et le code du travail pour améliorer significativement la situation des femmes. Cette réussite témoigne des avancées notables du pays en matière d’égalité des sexes et confirme son statut de réformateur.