Au cours de cette session du Conseil national de la communication (Cnc) dont le verdict est rendu ce 21 février 2024 à son siège, le bilan livré par Joseph Chebonkeng Kalabubse a concerné 5 cas avec 2 nonlieux à suivre.
En ce qui concerne les suspensions, elles sont motivées par les atteintes à l’éthique et à la déontologie professionnelles en matière de communication sociale. C’est le cas dans l’affaire Faï- Yengo Francis, coordonnateur national du Comité national de Désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr), contre l’organe de presse écrire dénommé « Le point bihebdo » , son directeur de publication (Dp) et le nommé Nicolas Atangana, journaliste en service audit organe. Ce dernier est suspendu pour une durée de 2 mois avec son Dp, Thierry Patrick Ondoua, de l’exercice de la profession de journalisme au Cameroun pour manquement aux exigences professionnelles d’investigation, d’équilibre et de recoupement de l’information publiée. Dans la deuxième affaire, il s’agit de Ndong Ebozo’o Daniel, président de la section Rdpc de la Vallée du Ntem III, contre l’organe de presse écrite dénommé « l’Elite » , son Dp et le journaliste Monayong William. Le Cnc a adressé un avertissement au Dp et a suspendu d’un mois le journalisme de l’exercice de la profession de journalisme au Cameroun pour « manquement professionnel consécutif à la publication des propos insinuants et offensants à l’encontre des militants du Rdpc » .
Manquements aux exigences professionnelles de recoupement
Au chapitre de l’avertissement, c’est le cas dans l’affaire Fongu Peter Taka, inspecteur de police de 2ème grade en service au commissariat de sécurité publique du 18ème arrondissement de la ville de Yaoundé contre le nommé Njiayouom Thobie Christian II, journaliste à la chaîne de de télévision dénommée « My media prime tv » . Après avoir établi la respectabilité du mis en cause pour manquements aux exigences professionnelles de recoupement et de vérification de l’information, a décidé d’adresser un avertissement au journaliste en question. En ce qui concerne les non-lieux à suivre, il y a d’abord l’affaire Bertrand Mbouck, directeur général de Dangote cement Cameroon S.a, contre l’organe de presse écrite dénommé « l’Activateur » et son Dp, Engelbert Mfomo. Il en va de même dans l’affaire Awana Ataba Michel, chef du bureau exécutif de la société Enangue Holding Sarl, contre l’organe de presse en ligne dénommé « Investir au Cameroun » , son Dp ainsi que les nommés Aboudi Ottou Aristide et Frédéric Nonos, tous deux journalistes en service audit organe. Comme on le voit, dans les 5 affaires, il y a eu 2 suspensions, un avertissement et 2 non-lieux.
Léopold DASSI NDJIDJOU, Le Messager