Les prochaines élections consulaires à la Chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) suscitent des préoccupations croissantes parmi les opérateurs économiques. Les récentes mesures entourant les conditions d’inscription et les candidatures soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.
La période d’inscription sur la liste électorale consulaire a été prorogée à deux reprises en janvier, témoignant d’une faible mobilisation des opérateurs économiques. La commission électorale consulaire n’a réussi à enregistrer qu’environ 300 participants, malgré le nombre officiel de plus de 150 000 entreprises enregistrées au Togo.
La 3e prorogation, décidée le 14 février par la ministre du Commerce, Rose Kayi Mivedor, visait à permettre une plus grande participation. Cependant, la décision, bien que signée le 14 février, n’a été rendue publique que le 16 février, ne laissant aux opérateurs économiques que trois jours pour s’inscrire, compte tenu du week-end et des retards de publication.
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Cette situation soulève des interrogations sur la volonté réelle de favoriser une participation plus large. Certains acteurs estiment qu’il serait préférable de prendre davantage de temps pour permettre aux opérateurs économiques de choisir des dirigeants dignes pour la CCI-Togo, surtout dans le contexte électoral national avec les préparatifs des élections législatives et régionales.
Alors que le processus électoral consulaire se poursuit, il est crucial de garantir la transparence, l’équité et une participation significative pour élire un bureau représentatif du secteur privé togolais. Les opérateurs économiques expriment leur préoccupation quant à la gestion du processus et appellent à une réflexion approfondie sur la manière de mener ces élections consulaires de manière démocratique et inclusive.