Au Togo, le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara, a pris des mesures significatives en faveur de la protection des travailleurs.
Selon un arrêté rendu public le 9 février dernier, toute personne confrontée à la discrimination, au harcèlement sexuel ou moral, à la violence ou à l’intimidation sur son lieu de travail a désormais le droit de quitter son poste sans préavis et sans avoir à payer d’indemnité de rupture de contrat.
Cette nouvelle disposition vise à garantir la sécurité et le bien-être des employés, mettant fin à toute forme de comportement nuisible dans le milieu professionnel. L’arrêté interdit strictement tout acte constitutif de discrimination, harcèlement sexuel ou moral, violence ou intimidation dans le cadre professionnel, couvrant des aspects tels que l’apprentissage, l’embauche, la rémunération, la formation, l’affectation, la mutation, la résiliation ou le renouvellement de contrat.
Lire aussi : Lomé accueille le congrès des experts-comptables de l’UEMOA en septembre
Gilbert Bawara souligne que toute dénonciation ou plainte abusive peut entraîner le versement de dommages et intérêts, plafonnés à trois (3) mois de salaire brut. De plus, l’arrêté exige que tout acte de ce genre soit prouvé par tous les moyens disponibles, garantissant ainsi une procédure équitable et transparente pour les victimes.
Les employeurs sont également soumis à des obligations strictes pour assurer un environnement de travail sûr et respectueux. Ils doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir la discrimination, le harcèlement sexuel ou moral, la violence ou l’intimidation. Ces nouvelles directives soulignent l’engagement du Togo envers le respect des droits et du bien-être de ses travailleurs.