L’Association Africa Initiative a organisé ce samedi une Conférence Internationale, dans le cadre du partenariat Burkina-Russie. Cette conférence a pour but de révéler les impacts négatifs du néocolonialisme sur le développement de l’Afrique.
Le président de l’Association, Soumaïla Ayo Azenwo, a révélé que l’objectif de la rencontre était de préparer la jeune génération à combattre les vestiges du colonialisme.
Le Dr Hyacinthe Ouédraogo a insisté sur l’éradication du néocolonialisme pour restaurer l’identité africaine et atteindre un décollage économique. L’écrivain burkinabè Adama Amadé Siguiré a quant à lui dénoncé l’impact politique du néocolonialisme, appelant à une rupture avec les politiques étrangères inadaptées. « (…) Ce que je préconise, c’est la rupture avec la politique néocoloniale pour nous inspirer de nos réalités pour un socle politique endogène », a-t-il révélé.
La conférence était l’occasion pour le Dr russe DV SURJIK de réaffirmer l’engagement de la Russie envers la souveraineté des nations et sa fiabilité en tant que partenaire. « L’économie russe ne souffre pas d’une dépendance accumulée des richesses des autres pays, car le pays produit la majorité des produits consommés dans le monde », a-t-il indiqué.