Ce 06 janvier 2024, à travers un communiqué, le conseil de sécurité de l’ONU est revenu sur l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali de 2015, issu du processus d’Alger et a réitéré son importance selon dans le règlement des conflits au Mali. Les membres du conseil de l’Onu ont par la même occasion, appelé les parties signataires à reprendre le dialogue et à s’engager dans la mise en œuvre de l’accord pour garantir la paix et la stabilité au Mali.


Malgré l’attachement affirmé par le gouvernent malien à l’accord d’Alger, les groupes armés au Nord du pays ont repris des armes contre les nouvelles autorités et les populations. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, la coordination des mouvements de l’Azawad CMA s’est dit en temps de guerre et a appelé la population de la région à se mobiliser. « Tous les habitants de l’Azawad sont appelés à se rendre sur le terrain pour contribuer à l’effort de guerre dans le but de défendre et protéger la patrie et ainsi reprendre le contrôle de l’ensemble de leur territoire » pouvait-on lire dans le communiqué.


Depuis lors, ces rebelles et leur complice du JNIM ont multiplié les attaques contre les populations civiles et les camps des forces armées maliennes.
Cette situation a amené les forces armées du Mali à mettre en place des plans stratégiques qui ont conduit la libération de la ville de Kidal, fief de ces groupes armés le 14 novembre 2023.


Lors de son discours pour le nouvel an, le colonel Assimi Goita , président de transition du Mali a de son côté souligné l’obsolescence de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Il a indiqué qu’un dialogue direct inter-malien est en gestation. « J ‘ai pris l’option de privilégier l’appropriation nationale du processus de paix en donnant toutes ses chances au dialogue direct inter – maliens pour la paix et la réconciliation nationale afin d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires » a t i affirmé