Les partis politiques membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC) se sont réunis ce mercredi 13 décembre 2023 au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation à Lomé pour discuter des préparatifs des élections législatives et régionales prévues en 2024.
Les leaders des partis politiques ont principalement discuté du découpage électoral. En effet, le fichier électoral de la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) constitue actuellement un point de discorde soulevé par l’opposition. Traoré Tchassona, président du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement, a présenté plusieurs propositions, notamment celle de baser le découpage sur les 117 communes existantes, assurant ainsi une représentation équitable avec au moins un député par commune.
Kwami Manti, secrétaire général adjoint du parti ANC, a exprimé sa satisfaction quant à l’attention portée par le CPC à la question du découpage électoral. « Nous sommes heureux que cette question ait attiré l’attention du CPC et qu’on a accepté d’en parler, en espérant que ce problème va être réglé en tenant compte du principal critère, qui est la démographie ». Sur cette question de découpage électorale, le parti politique a saisi la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) il y a seulement quelques jours.
Au sortir de la séance le député Pacôme Yawovi Adjourouvi, président de la séance et cadre du parti UNIR, a qualifié ces discussions de rassurantes et se dit optimiste. Mais pour ce dernier la représentation des territoires ne peut pas être que sur la base de la démographie. « Personne n’est contre aussi sur la représentation des territoires. Mais nous disons que ça ne peut pas être que sur la base de la démographie » a-t-il déclaré.
Rappelons que le Cadre Permanent de Concertation (CPC) est formé après l’élection présidentielle de 2020. L’organe a pour objectif de formuler des propositions au gouvernement sur des sujets jugés prioritaires.