La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest CEDEAO maintient toujours ses sanctions inhumaines et illégales contre le peuple nigérien. Malgré les multiples appels pour la levée de ces sanctions, l’institution sous régionale est déterminée à laisser mourir la population nigérienne dans des conditions atroces pour arriver à ses fins.
Dans une déclaration au media français Jeune Afrique et répondant à un commentaire du journaliste selon lequel les sanctions contre le Niger sont devenues un lourd fardeau pour le peuple, Abdel Fatau Musah, commissaire à la paix et à la sécurité de la CEDEAO a laissé entendre qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs et que la population du Niger doit faire pression sur les nouvelles autorités.
Des propos qui suscitent l’indignation sur le continent et qui révèle enfin la réelle intention des chefs d’états de la CEDEAO, qui est de pousser le peuple nigérien déjà affligé par la pauvreté à se révolter. « Je ne dirais pas que nous avons abandonné l’option militaire. Nous l’avons mise en veilleuse, en attendant que les sanctions donnent des résultats. Nous avons déjà la preuve qu’elles ont un impact sur la junte. Le Niger est désormais isolé sur le plan international et soumis à des sanctions », a affirmé Abdel Fatau Musah, qui n’exclut pas l’option d’une intervention militaire au Niger.
Ces sanctions illégales et inhumaines imposées au Niger, contrastent avec les objectifs de création de la CEDEAO En effet l’institution a pour mission d’assurer le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales par la promotion et le renforcement des relations de bon voisinage ;le respect, la promotion et la protection des droits de l’homme et des peuples, conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples entre autres.
Il y a quelques jours, le parlement de la CEDEAO a également appelé à la levée des sanctions contre le Niger. « Les enfants et les femmes ont été exposés à des difficultés indicibles. Aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la résolution de ce problème. Nous appelons les États de la CEDEAO à lever les sanctions et à ouvrir la frontière fermée entre le Niger et le Nigeria, car ce sont les pauvres qui souffrent. Permettez-moi de dire qu’il s’agit d’une décision collective de citoyens concernés » a affirmé le sénateur nigérian Ali Ndume.