Deux colonels de l’armée malgache ont été placés en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy, accusés d’incitation à la mutinerie militaire en vue de déstabiliser le pouvoir selon des sources locales. Les charges retenues incluent « l’instigation d’une mutinerie militaire et la tentative de coup d’État ».


Les accusés auraient tenté de rallier les principaux chefs de l’armée et de la gendarmerie à renverser le pouvoir en place, compromettant ainsi l’élection présidentielle. Leur plan aurait ciblé la période d’intérim après la démission du Président-candidat, visant à perturber le processus électoral.

Les autorités ont découvert des conversations téléphoniques compromettantes lors de la surveillance des accusés et aussi des tentatives de soudoiement des commandants de bataillon à Antananarivo juste avant le premier tour des élections le 16 novembre. Toutes ces preuves ont mené à leur convocation par le commandement militaire pour enquête, puis à leur traduction devant la justice.
Ces révélations surviennent après la proclamation des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle, donnant la victoire au président sortant Andry Rajoelina, contestés par l’opposition