Dans une lettre datée du 27 novembre 2023, la Ligue Togolaise des Consommateurs (LCT) émet des inquiétudes quant au vaccin Cervarix, utilisé dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus chez les jeunes filles. La ligue alerte le Prof Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique à ce sujet.


La LCT a en amont salué l’engagement du Togo dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. Cependant, elle souligne la nécessité d’une approche médicale prudente, en particulier lorsque le gouvernement décide d’administrer un vaccin expérimental aux jeunes filles.
En effet, elle estime que bien que les vaccinations de masse soient cruciales pour faire face à certaines maladies, il est impératif de garantir l’efficacité, d’un vaccin pour une tranche d’âge spécifique. « Les souvenirs des conséquences de l’administration précipitée aux populations de toute une panoplie de vaccination contre la Covid-19 ainsi que des révélations qui s’en sont suivies restent vivaces dans les mémoires collectives et justifient la peur des parents à l’annonce de cette campagne de vaccination par votre ministère », lit-on.
Mais selon des informations officielles, la vaccination en question, contre le virus du papillome humain, a débuté le 27 novembre et se poursuivra jusqu’au 1er décembre. Cette campagne nationale concerne les filles de 9 à 14 ans. Elle vise à les prévenir du cancer du col de l’utérus.


Environ 656 240 filles sont ciblées au Togo, où des agents de vaccination visitent les établissements scolaires et les maisons. La LCT, tout comme certains parents, exige un examen approfondi de « l’innocuité et de l’efficacité du vaccin Cervarix » par les autorités compétentes.