Au cours d’une conférence-débat animée en octobre dernier, l’ancien premier ministre du Mali, Ahmed Mohamed Ag Hamani, a fait son analyse de la situation qui prévaut dans son pays. « La paix est-elle encore possible au Mali ? ». Son analyse met en lumière des obstacles majeurs nuisent à tout espoir de stabilité.


L’échec de l’accord pour la paix au Mali, selon l’ancien homme d’état Ag Hamani, résulte principalement de la méfiance entre les signataires et de la dimension internationale imposée au conflit. Cela résulte aussi de l’absence de soutien politique national avec l’accord non soumis à l’approbation de l’Assemblée Nationale. La duplicité de la médiation internationale est également un facteur contribuant à cet échec.


Quant à l’apport de la MUNUSMA au Mali, l’ancien ministre souligne que la mission n’a pas atteint les résultats estimés. « La Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) n’a également pas abouti aux résultats de paix et de réconciliation, essentiellement par l’inadéquation de ses missions onusiennes classiques avec les réalités malienne (..) » a déclaré Ahmed Mohamed Ag.