Les sanctions de la CEDEAO contre le Niger ont aggravé la crise humanitaire en rendant difficile l’approvisionnement en médicaments, provoquant ainsi la colère des médecins nigériens. Les professionnels de la santé  craignent les conséquences  de la rupture d’approvisionnement en produits pharmaceutiques essentiels.

Himou Boubacar, président du Syndicat des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Niger, a souligné l’impact inhumain de ces sanctions, critiquant la CEDEAO de se plier aux dictats français. “Nous avons été contraints de rationner les médicaments et de faire des choix difficiles quant aux patients à traiter en priorité”, a-t-il déclaré. Il accuse l’organisation de ne plus œuvrer au bien-être des pays africains, mais de servir les intérêts néocolonialistes de la France. “Ces sanctions sont inhumaines et il est inacceptable qu’une organisation régionale puisse priver une population de soins médicaux” a-t-il poursuivi.

Malgré les difficultés, les autorités nigériennes ont réussi à aménager le couloir du port de Lomé pour permettre un ravitaillement par le Burkina Faso. Ces sanctions ont renforcé la détermination du peuple nigérien à lutter contre les stratégies néocoloniales, conduisant même au retrait des forces françaises du pays après plusieurs jours de manifestations populaires.

La crise actuelle souligne les conséquences dévastatrices des politiques internationales sur la vie quotidienne des populations vulnérables. Tout TV africa se joint à la population nigérienne pour demander la lavée des sanctions de la CEDEAO