Dans un communiqué officiel, l’état-major de l’armée malienne a annoncé la découverte d’un charnier à Kidal, presqu’une semaine après la reprise de la ville par les forces militaires. L’armée a mis en avant cette macabre découverte comme une preuve indiscutable des « atrocités commises » par les groupes terroristes qui occupaient la ville pendant onze ans.
L’opération de sécurisation de Kidal après la libération de la ville par les Fama se poursuit. Des enquêtes seront ouvertes pour traduire les responsables de ces actes devant la justice, selon le communiqué. Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, a appelé les habitants ayant fui la ville par crainte des affrontements à y retourner, soulignant que l’armée assurera la protection intégrale des personnes et de leurs biens.
Pour la sécurité des population durant les opérations militaires en cours, le gouverneur de la région de Kidal a instauré un couvre-feu de 30 jours reconductible. La libération par l’armée malienne de la ville de Kidal met fin à plus une décennie de prise en otage des populations.