Le Gabon a récemment rapporté son premier cas de Mpox, une maladie virale autrefois connue sous le nom de variole du singe. Ce cas a été détecté chez un voyageur revenant d’Ouganda, un pays confronté à une résurgence préoccupante de la maladie, exacerbée par l’apparition d’un nouveau variant du virus. L’annonce a été faite par le ministère gabonais de la Santé dans un communiqué publié jeudi, et relayée vendredi par l’AFP.

Le communiqué précise que ce premier cas a été confirmé le 22 août 2024. En réponse à cette situation, le gouvernement gabonais a pris plusieurs mesures pour renforcer la préparation et la prévention contre cette menace sanitaire. Parmi ces mesures figurent le renforcement des systèmes de surveillance épidémiologique et l’acquisition de ressources nécessaires pour diagnostiquer le Mpox à l’échelle nationale.

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Le Mpox, classé comme une maladie zoonotique, se transmet de l’animal à l’homme, mais peut également se propager entre humains par contact étroit. Les symptômes incluent la fièvre, des douleurs musculaires, ainsi que des lésions cutanées, rendant cette maladie particulièrement redoutée dans les pays d’Afrique centrale. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment exprimé ses préoccupations concernant la menace croissante que représente cette maladie dans la région.

Avec ce premier cas de Mpox, le Gabon rejoint d’autres pays d’Afrique centrale confrontés à cette résurgence, accentuant la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures de prévention rigoureuses pour limiter la propagation du virus.