Le Togo fait face à une reprise de la variole du singe, désormais connue sous le nom de Mpox. Trois cas ont été confirmés par les autorités sanitaires, dont le plus récent remonte à quelques jours. La maladie, bien que rare, inquiète par sa capacité de transmission rapide et ses manifestations visibles.

Tout a commencé avec une jeune femme de 22 ans résidant dans le district du Golfe, testée positive le 16 mai. Deux autres cas, un homme et une autre femme, ont depuis été identifiés. Tous sont actuellement pris en charge dans une unité spécialisée, et leurs contacts sont scrupuleusement suivis : 55 personnes au total sont sous surveillance étroite.

Le Professeur Anoumou Dagnran, en charge de la riposte sanitaire, insiste sur l’importance de l’isolement des malades pour rompre la chaîne de transmission. Selon lui, près de 75 % des cas présentent des symptômes visibles : lésions cutanées sur les mains, le visage, et d’autres parties du corps.

En réponse, le ministère de la Santé a activé une stratégie renforcée. Elle comprend une surveillance accrue sur l’ensemble du territoire, une prise en charge rapide des patients et une campagne de sensibilisation à grande échelle. Les mesures de prévention sont simples mais cruciales : hygiène rigoureuse des mains, évitement des contacts rapprochés avec les personnes symptomatiques, et signalement immédiat des cas suspects.

Même si la situation est pour l’instant contenue, les autorités appellent à une vigilance collective. La mobilisation communautaire est désormais au cœur de la stratégie de lutte. Le mot d’ordre est clair : informer, protéger, et réagir vite pour éviter une propagation plus large du virus sur le territoire togolais.