À quelques semaines du début des épreuves écrites du Baccalauréat deuxième partie, prévues du 17 au 21 juin 2025, l’Office du baccalauréat du Togo a finalisé la désignation des correcteurs. Une étape décisive, qui traduit la volonté des autorités éducatives d’assurer une évaluation équitable et transparente pour les milliers de candidats inscrits à cette session.
Dans une note officielle datée du 5 mai, le Directeur général de l’Office, le professeur Minlipe Martin Gangue, a invité les chefs d’inspection à effectuer un tri rigoureux des candidatures. Seuls les enseignants remplissant des critères strictement définis ont été retenus.
Parmi les exigences figurent : être enseignant titulaire d’une classe de terminale pour l’année scolaire 2024-2025, appartenir à un seul établissement scolaire, justifier d’au moins trois ans d’expérience dans l’enseignement des classes de première ou terminale, et posséder les qualifications requises pour corriger la discipline concernée.
Les listes ainsi constituées ont été transmises à la Direction générale de l’Office le 16 mai 2025. L’Office insiste également sur la confidentialité et la vigilance concernant certains cas particuliers : situations d’insubordination, problèmes de santé ou toute autre circonstance pouvant compromettre la qualité ou la neutralité du travail de correction doivent être signalés séparément.
Cette démarche rigoureuse témoigne de l’engagement des autorités togolaises à garantir non seulement la crédibilité de l’examen du baccalauréat, mais aussi l’égalité des chances entre tous les candidats. Un impératif fondamental dans un contexte où l’éducation reste au cœur des enjeux de développement national.
