Ce jeudi 6 mars, le Sénat togolais a entamé son opérationnalisation avec l’ouverture de sa session de droit au Palais des Congrès de Lomé. Cette séance inaugurale, prévue à partir de 15 heures, marque un tournant important dans le fonctionnement des institutions togolaises. Conformément aux dispositions constitutionnelles, elle sera dirigée par le doyen d’âge, assisté des deux plus jeunes sénateurs, jusqu’à l’élection du président du Sénat et la mise en place du bureau définitif.

La mise en place du Sénat est une étape clé dans la transition vers la Ve République, prévue pour mai prochain. Le Sénat, composé de 61 membres, dont 20 nommés par le président Faure Gnassingbé et 41 élus lors des récentes élections sénatoriales, jouera un rôle central dans l’élaboration des lois et le contrôle de l’action gouvernementale.

Cette première session posera les principaux jalons pour les activités de la seconde chambre du Parlement, avec des attentes fortes quant aux réformes législatives et aux actions en faveur du développement national. Le contexte politique est marqué par des débats sur la nouvelle Constitution, qui a instauré un régime parlementaire et suscite des réactions contrastées parmi l’opposition.